Introduction à la Germanische Heilkunde®

selon le Dr. med. Ryke Geerd Hamer

La 4ème loi
Le système ontogénétique des microbes
(selon la loi de l'evolution)

Sur ce schéma, il est facile de faire la corrélation entre le feuillet embryonnaire de l'organe, le relais cérébral et les microbes.

Comme nous pouvions nous y attendre, les secteurs limites des feuillets embryonnaires se superposent : par exemple, les organes gérés par le cervelet comme le corium (derme), le péricarde (enveloppe du coeur), la plèvre (membrane entourant le poumon) et le péritoine (membrane tapissant l'intérieur de la paroi abdominale) sont "travaillés" par des mycobactéries (tuberculose), mais ils peuvent également être "aidés" par les bactéries, qui contribueront à la caséification sous forme de surinfection, terme que nous utilisions auparavant. Cette "aide" semble néanmoins limitée, elle semble ne s'étendre qu'au tissu conjonctif (interne) interstitiel au bord du corium ou du mésothéliome (nom donné au cancer du péritoine, de la plèvre ou du péricarde).

Nous considérons les microbes comme des agents "nuisibles" que nous devons à tout prix détruire. C'est insensé ! Nous avons un besoin urgent des microbes, de tous les microbes qui sont présents sous notre latitude. Si pour des raisons d'hygiène nous n'avons plus de mycobactéries (tuberculose), nous ne pouvons plus évacuer nos tumeurs en phase de guérison. Ceci a des conséquences désastreuses pour nombre de tumeurs.

Pour un cancer de la glande thyroïde par exemple, cela veut dire que, même si le conflit est solutionné, ne pouvant être évacué, une grande quantité de thyroxine continuera à être produite, ce qui est d'un point de vue biologique tout à fait insensé. La seule raison pour cet état de fait est l'absence de mycobactéries, qui normalement détruiraient la tumeur et rétabliraient le taux de thyroxine à la normale.

Il en est de même pour le cancer du gros intestin. D'énormes complications ne peuvent être évitées que par une intervention chirurgicale quand il y a absence de mycobactéries.

Les mycobactéries

Elles existent depuis presque aussi longtemps que les unicellulaires, donc depuis bien plus longtemps que les animaux ou l'être humain. Elles ont un rôle bien déterminé, elles doivent caséifier et détruire les tumeurs gérées par le cervelet dès le début de la phase de guérison (conflictolyse).

Mais tout comme les tumeurs qu'elles doivent "corroder" lorsque ces dernières auront rempli leur fonction, les mycobactéries se développent également dans la phase active du conflit (phase CA). Cela peut nous paraître étrange, parce que nous pensons presque toujours immédiatement aux bactéries comme le staphylocoque ou le streptocoque, et quand nous les cultivons, nous avons besoin d'un terrain chaud.

Maintenant, nous comprenons pourquoi nous ne pouvions pratiquement pas cultiver de mycobactéries sur terrain artificiel. Sur un terrain vivant comme l'embryon d'un poussin, leur croissance est faible, voire nulle. Nous avons élucidé le mystère : les mycobactéries (tuberculose) ne se développent que lorsque le bactériologiste, au cours de ses manipulations, inflige à l'embryon un conflit biologique actif. Mais comme il ne connaît pas la Médecine Nouvelle1, il ne pouvait pas imaginer que ses manipulations puissent blesser l'embryon et être responsables de cette faible "récolte". Les mycobactéries étaient donc considérées comme non "cultivables".

Nous savons maintenant que les mycobactéries (tuberculose), appelées également bacilles acido-résistants puisque les acides gastriques ne peuvent les atteindre, doivent être là dès le DHS Si nous les recevons une fois la phase PCL enclenchée, elles ne nous servent plus à rien pour ce SBS précis, puisqu'elles ne peuvent se multiplier qu'en phase active de conflit. Visiblement, notre organisme, en parfaite entente avec son alliée la mycobactérie, ne produira que des bacilles acido-résistants nécessaires à la caséification et évacuation de la tumeur.

Pauvres de nous qui avons pensé devoir supprimer la tuberculose !

Les circuits de régulation de la nature ne peuvent plus fonctionner si nous jouons aux apprentis sorciers et supprimons certains éléments. Presque tout ce que nous avons fait en tant que "médecins des temps modernes" n'était que non-sens !

Nous comprenons également maintenant que les tests sur animaux tels que les cobayes, échappaient au bon sens puisque les résultats obtenus étaient souvent "faussement positifs". Je m'explique :

On injecte à un cochon d'Inde un résultat de centrifugation, par exemple un sédiment urinaire, dans la cavité abdominale, et ceci plusieurs jours de suite. Le cochon d'Inde fait l'objet d'un SBS avec cancer du péritoine, dit mésothéliome du péritoine. Le conflit : une attaque contre son ventre.

Si on laisse le pauvre animal 8 à 10 jours tranquille, le conflit se solutionne et la phase de guérison se traduit par l'apparition habituelle d'ascite. Si des bacilles acido-résistants sont également injectés dans la préparation centrifugée, l'ascite qui sera ponctionnée 6 à 8 semaines plus tard sera trouble et nauséabonde.

Il en va de même si le cobaye a contracté auparavant des bactéries tuberculeuses. C'étaient les résultats "faussement positifs".

Si en aucun cas des mycobactéries n'étaient présentes lors de la phase douloureuse active, le liquide de la cavité abdominale du cochon d'Inde était limpide et les tumeurs ne pouvaient disparaître.

Pour la Médecine Nouvelle1, l'expérimentation sur les animaux est naturellement un pur scandale, abstraction faite de la torture infligée à ces pauvres bêtes. Les apprentis sorciers ne savaient pas ce qu'ils faisaient !

Les bactéries

Pour les bactéries, c'est différent. Elles appartiennent aux organes gérés par la moelle cérébrale (zone de couleur rouge) : il s'agit là du mésoderme (feuillet embryonnaire moyen). Tout comme les organes gérés par la moelle cérébrale, elles sont caractérisées par une division cellulaire en phase de guérison, c'est-à-dire qu'elles se multiplient durant la phase PCL. Pour cette multiplication, elles privilégient les oedèmes, c'est-à-dire un milieu liquide et chaud.

Si nous appelions jusque-là "abcès froids" les phénomènes de guérison tuberculeux (caséification de tumeurs), bien qu'ils aient lieu en phase PCL, les phénomènes dûs aux bactéries sont des abcès "chauds".

Je veux dire par là : les mycobactéries (tuberculose) appartiennent au niveau de l'ancien cerveau (jaune) et font comme toutes les tumeurs : elles se divisent en phase active de conflit.

Par contre, les bactéries appartiennent au niveau du cerveau (rouge) et font comme tous les organes gérés par lui, tout particulièrement comme ceux gérés par la moelle cérébrale : il y a multiplication cellulaire en phase de guérison (phase PCL). C'est pourquoi les bactéries ne se multiplient qu'en phase de conflictolyse (CL).

Les virus liés aux organes gérés par le cortex cérébral se multiplient exclusivement en phase PCL comme nous allons le voir plus loin.

Nous voyons donc que les microbes s'intègrent pleinement dans le processus biologique des SBS. Ils ont "grandi" comme nous et pour nous. Ils sont également un maillon de la chaîne, ce que nous ignorions. C'est pourquoi nous avons aveuglément essayé de détruire ces alliés par le biais d'antibiotiques ou de sulfamides.

Ce ne sont pas les microbes qui nous tuent, mais plutôt l'énorme oedème qui se forme au cerveau si le conflit dure trop longtemps.

Il y a une chose que nous devons encore découvrir : les bactéries peuvent "faire" et également dans une certaine mesure "défaire".

Les chirurgiens se servent de cette réalité qui fut découverte il y a déjà 50 ans. Par exemple, ils ouvrent une fracture comminutive par perforation avec une série de pointes permanentes et la laissent ouverte, car une fracture ouverte accessible aux bactéries guérit plus rapidement que si la plaie était fermée. Les bactéries facilitent donc la reconstitution, mais elles débarrassent les fragments d'os inutiles restants. Leur fonction principale reste la reconstruction.

Les virus

Ils ne s'agit pas d'organismes vivants à proprement parler tels que les bactéries, mais il s'agit de molécules protéiniques de nature complexe, qui se multiplient exclusivement dans la phase de guérison après la solution du conflit et qui aident à la reconstruction de l'ulcère de la peau ou des muqueuses. Il s'agit là uniquement des tissus et muqueuses de l'épithélium pavimenteux des feuillets embryonnaires internes (ectoderme). Ils semblent être des catalyseurs "amicaux", comme nous les connaissons en chimie : des substances qui de par leur présence, font effet mais ne transforment pas le processus chimique. Les virus seront, une fois le travail terminé, refoulés.

Toute phase de guérison, où des virus doivent intervenir quand il s'agit d'organes gérés par le cortex cérébral, se déroule beaucoup mieux en présence de virus. Si nous avons cru un temps qu'il fallait éloigner tout virus, il n'en est plus de même aujourd'hui : nous devons même veiller à ce que les virus correspondant à une certaine phase de guérison soient bien présents.

Nous ne savons pas encore si les virus sont transmissibles ou s'ils peuvent être produits par notre propre organisme (ils doublent en milieu protéinique, c'est clair).

Copyright by Dr. med. Ryke Geerd Hamer


1 - Germanische Heilkunde